Un été 1946 inoubliable à Montréal

Un roman de Mario Bergeron

posté le 01-05-2019 à 20:21:32

Ti-Pierre Hamel

 

 

Un personnage rigolo, qui devient fou d'amour pour Rachel, désirant l'épouser, quand il sera devenu grand. Voilà pourquoi lorsqu'il rencontre la femme, le garçon porte cravate et veston, son pantalon du dimanche,

Renié par Denis Turcotte parce qu'il a joué avec la poupée de Marie, Paul n'a plus le droit d'évoluer avec l'équipe de baseball de son quartier. Comme il doit pratiquer le sport pour attirer l'attention de Jackie, Paul se tourne vers l'équipe du quartier voisin : les Verts, dirigés par Pierre Hanel. Ce dernier ne veut rien savoir de ce joueur minable, du moins jusqu'à ce que l'étranger avoue connaître Jackie Robinson.

 

L'origine du personnage est amusante. De 2004 à 2009, j'étais partisan de l'équipe senior de Trois-Rivières, portant un nom stupide, mais que tout le  monde appelait Verts, à cause de leur  uniforme.

J'étais toujours assis sur le même banc, face au troisième but, près de l'abri des joueurs des Verts, si bien que ces hommes étaient familiers avec ma personne. Comme j'écrivais des passages de ce roman avant chaque match, le gérant Pierre Hamel me lançait : 'Salut, le poète!', même si je lui répétais que j'étais romancier et non poète.

Au moment d'écrire la séquence où Paul va rencontrer le gars responsable de l'équipe de l'autre quartier, je cherchais quel nom donner au garçon, quand soudain, Pierre Hamel recommence sa litanie : 'Salut, le poète!. Le nom était ainsi trouvé, ainsi que celui de l'équipe. Dans le roman, les noms de famille des enfants sont en réalité ceux des joueurs de l'équipe senior.

La photo : Le véritable Pierre Hamel, à droite, tente de calmer le fougueux Mathieu Bergeron.

L'extrait : première rencontre entre Pierre Hamel et Rachel.

 

 

 

En ce samedi, la température semble à la pluie. Les Royaux ne joueront sûrement pas et il y a de fortes chances pour que Jackie passe la journée à la maison. Bravo! À moins qu’il ne décide de faire une niaiserie comme inviter Rachel au restaurant… Pierre Hamel se présente au rendez-vous à l’heure désignée, portant un veston et une cravate, ainsi que son pantalon du temps des fêtes.

 

 

 

« Je veux paraître propre. Je suis un garçon poli. Puis, le gérant d’une équipe comme les Verts doit donner le bon exemple

- Jacques est un monsieur simple. Il ne t’en aurait pas voulu en te voyant habillé comme tous les jours.

- Allons-y.

- Tu me sembles nerveux.

- Il est sur la galerie. Je l’ai vu, en marchant jusque chez toi. C’est énervant! Une grande vedette des Royaux, le meilleur joueur de la Ligue internationale et qui deviendra champion avec les Dodgers de Brooklyn! »

 

 

Paul surprend Pierre en se dirigeant vers la ruelle. « Passer par en avant, ça ne fonctionne pas. » Depuis la première initiative du couple Gilbert, Rachel a vite compris ce que signifiaient trois coups rapides sur sa porte de cuisine. « Hello, Paul », fait-elle, sans pourtant approcher. Le garçon tourne la poignée, alors que le gérant Pierre a la réaction de mettre sa main sur son cœur. Voilà Rachel affairée près de l’évier, portant un tablier. Quand Pierre voit son visage, il arrondit les yeux et la bouche, alors qu’il sent ses oreilles battre en tous sens.

 

 

« Rachel, voici Pierre Hamel, le grand stratège des Verts, la meilleure équipe de baseball des gars de dix ans de Montréal. En plus d’avoir sa propre équipe, il joue pour le club de l’OTJ.

- Paul, you know that I can’t understand you, except for a few words. Like baseball. Let me guess. This kid is a baseball fan and he wants to see my husband, perhaps for an autograph.

- Oui, on va prendre un autographe. Tu veux, Pierre?

- Certain! J’ai même apporté une photo que j’ai découpée dans un journal.

- Jack! Come here! Great baseball fans want your autograph! »

 

 

 

Tags: #baseball
 


 
 
posté le 30-04-2019 à 23:36:34

Denis Turcotte

 

 

Le vilain du roman! Il y en a un dans chaque quartier... Le frondeur, le meneur d'une bande, le bagarreur, le provocateur. Il est le seul du récit à se montrer raciste et xénophobe, bien que tout ceci, pour un enfant de dix ans, soit le reflet de ses parents. Une séquence nous le montre avec sa mère nous indique que Denis est un enfant battu.

 

Cependant, ses opinions et ses actions sont souvent déclencheurs d'un revirement de situation. Il refuse que Paul joue au baseball avec les garçons de son quartier, parce qu'on l'a aperçu avec la poupée de Marie et qu'ainsi, selon Denis, Paul devient une moumoune. Le vilain en arrive à kidnapper la poupée, ce qui incite Jackie à briser son attitude distante.

 

Pourtant, Denis cherche aussi à devenir ami avec l'athlète et, malgré lui, est témoin de cette scène révélatrice de ce que Jackie devait affronter dans les autres villes de la ligue.

 

 

 


 Denis surveille de près les articles des journaux pour connaître les exploits de Jackie Robinson. « Il vole des buts comme personne. Voilà ce qu’il va nous montrer. » Le garçon regarde aussi l’horaire de la saison, pour apprendre la date du retour à Montréal de l’athlète. Le grand moment venu, Denis, en compagnie de ses deux meilleurs joueurs, monte l’escalier jusqu’à l’étage de la maison de la rue de Gaspé, mais il n’ose pas cogner à la porte car il peut voir parfaitement, au bout du couloir, Jackie pleurant à chaudes larmes entre les bras de sa jeune épouse.

 

 

 

« Dites pas ça aux autres. Ils vont penser que Jackie est une femme.

- Juré, Denis!

- Un joueur de baseball qui pleure… On aura tout vu! 

- Ça doit être à cause d’elle. Elle attend un bébé, tu sais.

- C’est ça! T’as cent fois raison, Philippe! »

 

 

 

Le trio croise Paul et Marie, poussant le landau où dort Irène. Ils rient du garçon et lui lancent des insultes, pendant que Marie trépigne et montre son poing, parce que ces imbéciles ont réveillé le bébé avec leur tintamarre.

 

 

« Des vrais bums! Je te le dis, ces gars-là vont tous brûler en enfer. Pas même une seconde dans le purgatoire! D’où venaient-ils, avec leurs gants et leurs casquettes? Pas de chez Jacques, j’espère! Je vais aller vérifier!

- Non, Paul.

- Pourquoi?

- T’as vu l’air qu’ils avaient? Et si tout à coup ils se sont rendus chez Jacques et Rachel et qu’ils ont agi en polissons? Rachel ne doit pas se sentir contente et ce n’est sûrement pas le bon temps pour toi de te présenter là

- Non seulement tu es la plus belle, mais tu es très intelligente. Je ne me suis pas trompé en te mariant.

- En attendant, Irène pleure encore.

- Ces enfants… Ces enfants… »

Tags: #vilain
 


 
 
posté le 29-04-2019 à 16:45:40

Réalités historiques

 

 

Comme dans tous mes romans, il y a une certaine rigueur socio-historique, même là où le lectorat n'en voit pas. Il y a toujours une recherche, tant pour des grandes lignes que pour des détails.

Le roman respecte la réalité québécoise des années 1940, mais aussi celle du couple Robinson. Dans le roman, Rachel nomme son mari Jack, n'utilise jamais le diminutif Jackie, qui est une initiative du monde du baseball, comme cela arrivait souvent. Enceinte, la femme passait beaucoup de temps un tricot à la main. Les femmes du quartier lui donnaient des bons de rationnement, puis en se rendant à l'épicierie, il y avait toujours des inconnus pour l'aider à transporter ses sacs. C'est tout à fait exact que les Royaux ont joué une partie à Trois-Rivières contre leur filiale de la ligue Can-Am. Tant de choses!

 

Voici la mise en contexte de l'extrait. Californiens, les Robinson ne s'étaient jamais frottés au racisme sudiste, avec des lieux publics interdits aux Noirs, être obligés de s'installer dans les bancs du fond d'un autobus. C'est ce qu'ont vécu Rachel et Jackie en se rendant au camp d'entrainement de l'équipe en Floride. La prochaine destination : Montréal, ville en majorité blanche.

Dès leur arrivée, la direction des Royaux avait repéré des logements à louer. Le couple a décidé d'éviter les quartiers anglophones, jugeant qu'ils seraient davantage anonymes dans un milieu francophone. Ce n'est pas précisément ce qui est arrivé... L'homme et la femme, dès leurs premiers jours dans le quartier, étaient remplis de méfiance, suite à la situation vécue en Floride, n'imaginant pas qu'ils seraient l'objet d'une grande curiosité.

 

 

 Voilà les Royaux à Montréal. Tout de suite, les femmes du quartier vont regarder du côté de l’habitation dans l’espoir d’entrevoir Jackie et Rachel. Même la mère de Paul, qui a toujours fui les potins, ne peut s’empêcher de fureter, même si elle s’arrête deux minutes après être sortie de la maison, jugeant cette action digne d’une commère. Contre toute logique, la femme se remet en marche. Sur place, elle voit une douzaine de personnes. « Ce n’est pas tous les jours qu’on a un joueur des Royaux dans le coin », assure un grand-père en arrondissant les yeux. Sa voisine donne un coup de tête, lève le petit doigt : « Un Noir! Le premier à jouer avec des Blancs. Ce n’est pas courant. Un Noir tout court, c’est la première fois que notre paroisse en accueille un. Dans Saint-Henri, il y en a beaucoup, mais pas ici. »

Idioties! Transformer l’arrivée de nouveaux locataires en spectacle! « Des palabres, un point c’est tout. Qu’est-ce que je fais ici? » pense la maman de Paul.

 

(...)

 

« C’est curieux qu’ils viennent habiter ici. Habituellement, les Anglais s’installent dans l’ouest. » Madame Gilbert hausse les épaules, quand soudain une grassette arrive en trombe avec la réponse : « Ils n’ont sûrement pas d’automobile. Le tramway passe tout près et ce n’est pas si loin pour se rendre au stade. » Pas d’automobile? Un Américain? Théorie absurde! Ces gens-là apprennent à conduire avant même de se rendre à l’école. « Les Blancs, madame! Pas les nègres. Ce sont tous des petits employés, des ouvriers mal payés. Ils n’ont pas d’argent pour rouler en auto. Mon frère m’en a parlé. Il habite le New Hampshire depuis quinze ans et il y a des nègres dans son usine. De plus, je… Oh! Regardez! Ce sont sûrement eux qui arrivent! »

 

Cette fois, madame Gilbert décide de fuir, mais la curiosité étant ce qu’elle est… Du coin de l’œil, elle regarde. Plus longtemps qu’elle ne l’aurait cru. En retournant à la maison, la femme presse le pas, attendue par son mari et son fils, avides de ses révélations.

  

« Elle a l’air très distinguée. Elle est toute petite. En fait, cette femme a sûrement une taille normale, mais aux côtés de son mari, grand et costaud, elle semble minuscule. Très impressionnant à voir, cet homme.

- Est-ce qu’ils ont salué les gens?

- On aurait dit qu’ils avaient un peu crainte en nous voyant. Mais quand on a décidé d’applaudir, elle a souri, mais pas lui. Il faut le comprendre. Les Blancs des États-Unis l’ont insulté, puis il arrive ici dans un pays étranger et dans un quartier où il n’y a pas de gens de sa race. 

- Ça se tient debout, ce que tu dis là. Peu à peu, ils vont s’habituer.

- Laissons-le se remettre de leurs émotions.

- T’as raison. Il faudra toujours se montrer poli. T’as compris, mon petit bonhomme Paul? 

- Oui, papa. 

- Si la jeune dame a besoin d’aide, elle pourra compter sur moi. »

 

 

La photo : le couple Robinson devant la maison de la rue de Gaspé.  Cette habitation existe toujours et on peut y voir une plaque, indiquant que c'est là que Rachel et Jackie ont trouvé nid, en 1946. Cette photo a été apposée sur la plaque.

Tags: #histoire
 


 
 
posté le 28-04-2019 à 19:27:54

Dialogues de sourds

 

 

Rachel et Jackie ne savent pas parler français et ne comprennent pas cette langue. Paul, Marie et madame Gilbert ne parlent pas anglais et ne comprennent pas.

Les dialogues du roman sont à cette image, avec des répliques autant en français qu'en anglais. J'ai pris grand plaisir à créer ces échanges, me mettant dans la peau d'une personne ne comprenant pas l'anglais. La réaction de cette personne serait alors exactement la même que celle des enfants et de  madame Gilbert.

Cependant, plus le temps passe, plus ils se comprennent, malgré les barrières des deux langues. Rachel et la mère de Paul achètent des petits dictionnaires anglais-français. L'Américaine fait de bons efforts pour utiliser des mots français courants, qu'elle écrit sur des petits cartons, transportés dans son sac à main. Avant tout, les gestes et les mimiques deviennent leur langage.

Voici une des premières situations, donnant lieu à un dénouement amusant.

 

 

 

« Paul, Mary, I need some milk. Can you get me a bottle?

- Elle parle vraiment un drôle de français, hein…

- Milk, bottle. Milk! Meuh! Meuh! Meuh!

- Meuh meuh?

- Yes! Meuh! Meuh! A bottle of milk. Meuh! Wait, I’ll give you money. »

 

 

Pendant que Rachel se presse vers son porte-monnaie, Marie et Paul se demandent pourquoi la femme veut jouer à la vache. Quand Rachel tend un dollar, le garçon comprend tout de suite que la jeune épouse désire une ruminante. Alors, le couple part tout de suite pour cette course étrange.

 

 

« Pourquoi veut-elle une vache?

- Sans doute un jouet pour son futur bébé. 

- Mais oui! T’as cent fois raison! Comme tu es intelligente!

- Je vais rougir, je vais rougir.

- Allons au 5-10-15. Ils doivent avoir des petites vaches en peluche. »

 

 

 

Les amoureux courent vers le modeste commerce, (...) lieu de toutes les merveilles à bas prix. Dans un champ cloisonné, Marie et Paul voient des chiens, des chats, des chevaux, des oursons, des singes et une vache, une seule. Une grande chance!

 

 

(...)

Quand Marie tend le sac, Rachel fronce les sourcils. En voyant le petit animal de peluche, elle ne peut s’empêcher de sourire généreusement. Paul remet la monnaie et rappelle qu’il est disponible pour lui rendre tous les services désirés. 

 

Tags: #langue
 


 
 
posté le 27-04-2019 à 23:58:54

Épilogue

 

Le roman se termine avec un peu de tristesse, alors que madame Gilbert lit la lettre d'adieu que Rachel lui adresse, ainsi qu'à Paul et Marie. J'ai alors pensé qu'un épilogue, avec un clin d'oeil à une séquence inspirée d'une scène amusante du roman. serait de bon ton. De plus, j'informe le lectorat du destin du couple, de leur important héritage. Voici cet épilogue.

 

 

Jackie Robinson ne revint jamais jouer pour les Royaux de Montréal. Dès 1947, il s’illustrait avec les Dodgers de Brooklyn, devenant ainsi le premier athlète de race noire à briser le mur honteux du racisme, qui régissait le monde du baseball professionnel aux États-Unis. Insultes! Moqueries! Menaces! Jackie tenait la promesse qu’il avait faite à Branch Rickey en répondant à ses détracteurs par la force tranquille de son immense talent. La même année, un autre Noir, Larry Doby, était engagé par les Indians de Cleveland. D’autres allaient suivre. Rien ne fut facile pour ces hommes de couleur. Cependant, peu à peu, le visage de ce sport allait changer à jamais, pour le rendre meilleur.

En 1956, Jackie Robinson prit sa retraite. Il s’impliqua alors dans des causes sociales afin que ses sœurs et frères de race puissent jouir des mêmes droits que les Blancs. Rachel, qui l’accompagnait sans cesse, s’impliqua de plus en plus dans des causes humanitaires, surtout dans les domaines relatifs à la jeunesse. Tout en élevant deux garçons et une fille, elle fut professeure adjointe à la Yale School of Nursing, puis directrice des soins infirmiers au Connecticut Mental Health Center.

Les Royaux de Montréal ont cessé d’exister après la saison 1960. Le stade Delorimier fut fermé en 1961 et démoli à la fin de la décennie pour faire place à une école. Une statue de Jackie Robinson fut érigée à l’entrée du lieu.

Au cours de l’automne 1968, Montréal fut admise dans la Ligue nationale de baseball. Rapidement, Jackie et Rachel répondirent à l’invitation des Expos et assistèrent à une cérémonie protocolaire, heureux de retrouver la chaleur de ce peuple qui leur avait réservé un accueil si chaleureux en 1946. Alors qu’il regardait les joueurs qui évoluaient sur le terrain, le couple fut interrompu par un cri étrange : « Meuh! Meuh! Meuh! » Marie agitait une vache en peluche en direction de Rachel, alors que Paul, coiffé de la casquette des Royaux offerte par Jackie, envoyait la main, tout en mangeant une banane. À leurs côtés, il y avait une belle jeune femme au début de la vingtaine, qui fut présentée au couple Robinson : « Ma sœur Rachel, née en 1947. Maman n’est plus de ce monde, mais j’ai gardé dans mon cœur tout l’amour qu’elle vous portait, Rachel. »  Ému, le couple Robinson s’empressa d’enlacer ceux qui symbolisaient le bonheur qu’ils avaient vécu durant l’année 1946. Jackie Robinson est décédé le 24 octobre 1972.

Au moment de la publication de ce roman, en juin 2019, Rachel Robinson, est toujours de ce monde, âgée de 96 ans. En 1973, elle a créé la Fondation Jackie Robinson, une organisation à but non lucratif offrant des possibilités d’éducation et de leadership aux étudiants appartenant à des minorités. Cet organisme humanitaire est aujourd’hui dirigé par sa fille.

 

 


 
 
posté le 15-05-2015 à 06:56:48

Bibliographie de Mario Bergeron

 

ROMANS :
 

 

Tremblay et fils, 1996, CERRDOC, Shawinigan Sud

Le Petit Train du bonheur, 1998, Éditions JCL, Chicoutimi

Perles et chapelet, 1999, Éditions JCL, Chicoutimi

L'Héritage de Jeanne, 2000, Éditions JCL, Chicoutimi

Contes d'asphalte, 2001, Éditions JCL, Chicoutimi

Les fleurs de Lyse, 2002, Éditions JCL, Chicoutimi

Des trésors pour Marie-Lou, 2003, Éditions JCL, Chicoutimi

Ce sera formidable ! 2009, VLB Éditeur, Montréal

Les bonnes soeurs (L'amour entre parenthèses), 2013, Éditeurs réunis, Marieville

Gros-Nez, le quêteux, 2015, Marcel Broquet : La nouvelle édition, Saint-Sauveur

Le Pain de Guillaume, 2015, Marcel Broquet : La nouvelle édition, Saint-Sauveur

Un été 1946 inoubliable à Montréal : Les enfants, Rachel et Jackie Robinson, 2019, Marcel Broquet : La nouvelle édition

 

COLLECTIFS :

 

Nouvelles d'écrivains québécois, 2000, Québec Loisirs, Montréal : 1 texte : Jeanne, la princesse des pommes

Premiers mots de l'an 2000, Les Glanures, Shawinigan : 1 texte : Lettre à Jeanne

Nouvelles pages trifluvienes, 2009. Septentrion, Québec. 2 textes : Histoire des salles de cinéma de Trois-Rivières + L'Exposition agricole de Trois-Rivières

Histoire du Centre du Québec, 2013, Presses de l'Université Laval, Québec. 1 texte : Le cinéma. Mario Bergeron a aussi participé à la recherche pour l'aspect culturel de cette région, pour des textes crédités à l'historien Jean Roy

 


 
 
 

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